L'action pour rupture brutale de relations commerciales est délictuelle
L'action pour rupture brutale de relations commerciales entre un transporteur et un commissionnaire de transport est soumise à la prescription quinquennale de droit commun et non à la prescription d'un an applicable aux litiges en matière de contrat de transport.
Le premier de ces textes ne concerne que les actions auxquelles donne lieu le transport de marchandises, à l'exclusion de celles exercées sur le fondement du second, vient de préciser la Cour de cassation. Par suite, l'action pour rupture brutale de relations commerciales établies, fussent-elles nées d'un contrat de transport (en l'espèce, relations entre un transporteur et un commissionnaire de transport), n'est pas soumise à la prescription annale de l'article L. 133-6 du Code de commerce.
Source:EFL